Après le coup de couteau de génie de Scream en 1996, le slasher n’est pas mort… il a muté.
Dans cet épisode, on décrypte le slasher post-Scream : son héritage, ses détournements et ses nouvelles formes. Au programme : la saga Scream et son influence durable, les héritiers directs : Souviens-toi l’été dernier, Destination Finale, les parodies du type Scary Movie qui ont retourné le couteau dans la plaie.
Mais aussi les relectures sombres que sont Halloween version Rob Zombie et la trilogie « reboot » de David Gordon Green et enfin le renouveau sanglant avec Fear Street, Terrifier et A Violent Nature.
Deux débats enflammés : la longévité du genre et l’évolution de la Final Girl et pour finir, un top des scènes cultes ainsi qu’un quizz spécial slasher pour les vrais survivants !
Entre nostalgie, analyse et bonne mauvaise foi assumée, ce nouvel épisode tranche dans le vif d’un genre qui refuse de mourir.
EP 18 / Le Théma : Spécial Slasher – Part 1 L’Age d’Or
Première partie de notre plongée dans le cinéma slasher, ce genre aussi codé qu’ensanglanté, aussi décrié qu’adoré.
Avant les métareflets de Scream, avant que Ghostface ne nous explique les règles du jeu… il y a eu une époque brute. Une ère fondatrice, viscérale, sauvage : l’âge d’or du slasher.
On est à la fin des années 70. Le monde découvre Halloween de John Carpenter, et avec lui, la silhouette blanche et muette de Michael Myers.  Un mal sans origine, sans émotion. Le genre trouve sa structure : un  tueur, une série de meurtres, une « final girl », un suspense étouffant.
Puis viennent les années 80. Une vague. Non, un raz-de-marée. Vendredi 13, Terreur sur la ligne, The Burning, My Bloody Valentine, Prom Night, Maniac, Sleepaway Camp…  Le slasher devient un phénomène culturel. Il se décline, se copie, se  parodie sans même s’en rendre compte. Les budgets sont souvent modestes,  les idées parfois recyclées, mais la formule marche : du sang, du sexe, et un tueur qu’on attend autant qu’on redoute.
À cette époque, les tueurs sont muets, presque surnaturels, et les victimes souvent jeunes, naïves, coupables de transgression. La punition devient spectacle, le suspense devient une attente du carnage. Et le public en redemande.
Mais rapidement, la répétition s’installe. Les suites s’enchaînent, les meurtres deviennent plus grotesques que glaçants. Le genre s’épuise. La fin des années 80 sonne comme une lente agonie du slasher classique. On a l’impression d’avoir tout vu… ou presque.
Et puis, en 1996, un film va venir enterrer et ressusciter le genre d’un même coup de couteau. Mais ça… ce sera pour la seconde partie.
EP 71 / Express : Liaison Fatale
Plongée dans les coulisses d’un thriller devenu phénomène de société : Fatal Attraction (Liaison Fatale), réalisé par Adrian Lyne en 1987. Un récit d’infidélité, d’obsession et de vengeance qui a marqué des millions de spectateurs et redéfini l’image de la famille au cinéma des années 80.
Comment une simple idée de court-métrage britannique a-t-elle donné naissance à l’un des plus grands succès de Paramount ? Pourquoi Michael Douglas a-t-il insisté pour porter ce projet alors que des dizaines d’acteurs plus célèbres étaient envisagés ? Et comment Glenn Close, d’abord rejetée, a-t-elle transformé Alex Forrest en figure tragique et terrifiante, aujourd’hui encore emblématique ?
Entre tensions de tournage, choix de casting improbables, effets psychologiques troublants et bataille autour de la fin du film, nous revenons sur la fabrication d’un classique du cinéma américain. Un film à la fois sensuel, glaçant et viscéral… qui a donné au monde une expression entrée dans le langage courant : le fameux “Bunny boiler”.
EP 70 / Express : La Vérité si je Mens !
Plongée dans les coulisses d’un phénomène inattendu : La Vérité si je mens !, sorti en 1997.
Avec ses répliques en rafale, son énergie de bande et son décor inédit : le Sentier, quartier emblématique du textile parisien, cette comédie devient bien plus qu’un simple film : un véritable miroir social et un succès populaire colossal.
Comment un projet porté par des comédiens venus de la télévision et une équipe souvent snobée par la profession a-t-il pu s’imposer comme l’un des plus gros cartons du box-office français ?
D’où vient cette idée d’immerger un « goy » dans l’univers des juifs séfarades du Sentier ?
Pourquoi tant d’acteurs célèbres ont-ils décliné avant que le casting définitif ne trouve son équilibre parfait ?
Et comment un rôle secondaire, presque anecdotique sur le papier, est-il devenu l’un des personnages cultes du cinéma français ?
Des premiers doutes à la consécration, des coulisses du tournage à l’explosion médiatique, retour sur l’histoire d’un film qui a marqué durablement l’imaginaire collectif.
EP 69 / Express : Duel
Avant de devenir le maître d’Hollywood, Steven Spielberg a signé Duel en 1971.
Un téléfilm haletant où un simple automobiliste affronte un camion lancé à ses trousses.
Inspiré d’une nouvelle de Richard Matheson, ce choc de mise en scène révèle déjà toute la maitrise du jeune réalisateur.
Nous retraçons l’aventure de ce huis clos sur l’asphalte, tendu comme un arc : depuis l’idée originale au tournage millimétré, de la diffusion télé à la version cinéma.
EP 68 / Express : Mesrine
Plongée dans l’un des projets les plus ambitieux du cinéma français des années 2000 : le diptyque Mesrine, réalisé par Jean-François Richet avec un Vincent Cassel totalement habité dans le rôle-titre.
Sortis respectivement en 2008, L’Instinct de mort et L’Ennemi public n°1 retracent la trajectoire explosive de Jacques Mesrine, ennemi public numéro un dans les années 70, braqueur, fugitif, provocateur… et figure controversée du grand banditisme français.
Mais au-delà du film de gangster, que racontent vraiment ces deux volets ?
Comment ces œuvres capturent-elles une époque tendue, violente, médiatisée à outrance ?
Pourquoi ont-elles suscité autant de débats, entre fascination et malaise ?
Et comment ce projet hors-norme a-t-il vu le jour, avec ses 33 semaines de tournage, son budget colossal de 45 millions d’euros et un casting XXL ?
Entre extraits des films, interviews du réalisateur et des acteurs, making-of, archives télévisées et analyses, cet épisode revient chronologiquement sur la genèse, la fabrication et la réception critique de ce diptyque coup de poing.
Un podcast-documentaire de 27 minutes pour comprendre comment le cinéma français a redonné vie à l’un de ses personnages les plus sulfureux, sans jamais chercher à l’absoudre.
EP 67 / Express : Le Sang du Châtiment
Retour sur l’histoire mouvementée d’un film rare et méconnu : Le Sang du châtiment (Rampage), réalisé par William Friedkin. Inspiré d’un fait divers glaçant, ce polar sombre interroge les frontières entre justice et vengeance, entre loi et morale, avec un sens du malaise dont seul Friedkin a le secret.
– Pourquoi ce film, tourné en 1987, a-t-il dormi des années sur une étagère avant de sortir en 1992 dans une version remaniée ?
– Comment Friedkin a-t-il travaillé la tension psychologique tout en évitant les codes faciles du film de serial killer ?
– Quelle place ce long-métrage occupe-t-il dans la carrière d’un cinéaste obsédé par la violence et ses zones grises ?
Des coulisses d’un tournage discret aux batailles juridiques et artistiques qui ont façonné son destin, nous explorons l’histoire tourmentée de ce film quasi invisible, ses influences, et les choix narratifs qui le rendent si singulier.
EP 66 / Express : Blue Steel
Plongée dans les coulisses de Blue Steel .
Dans cet épisode, nous vous emmenons dans les coulisses du thriller électrisant Blue Steel,  réalisé par Kathryn Bigelow en 1990. Porté par une Jamie Lee Curtis à  contre-emploi, le film explore les tensions entre justice, violence et  pouvoir au féminin, dans une Amérique où la figure du flic est à la fois  mythifiée et mise en doute.
– Comment Bigelow, l’une des rares  réalisatrices à Hollywood à l’époque, a-t-elle imposé sa vision dans un  univers aussi codifié que celui du polar ?
– Quels choix artistiques et techniques ont façonné cette œuvre à la croisée du cinéma de genre et du commentaire social ?
– Comment Jamie Lee Curtis s’est-elle préparée pour ce rôle intense et physique ?
Des  anecdotes de tournage aux partis pris esthétiques, on vous raconte tout  : la genèse du scénario, les inspirations de Bigelow, le travail avec  les acteurs et les défis de la production. Un regard affûté sur un film  parfois sous-estimé, mais essentiel dans la filmographie de sa  réalisatrice.
EP 17 / Le Théma : Sly vs Schwarzy, Le Duel de Titans Part.3
Sly vs Schwarzy, Le Duel de Titans Part.3 :
Troisième et dernière partie de notre théma consacré au duel légendaire entre Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger !
Après les années de construction et d’ascension, après les sommets (et les excès) des années 80, place à l’ultime chapitre : de 1996 à aujourd’hui.
 Une période marquée par les reconversions, les tentatives de réinvention, les faux départs, les comebacks inattendus… et une certaine transformation du mythe.
 Stallone et Schwarzenegger vieillissent, comme tout le monde. Mais comment deux icônes aussi physiques, aussi liées à une certaine idée de la virilité et de la puissance, peuvent-elles continuer d’exister dans un monde qui ne ressemble plus à celui où elles ont régné ?
EP 16 / Le Théma : Sly vs Schwarzy, Le Duel de Titans Part.2
Suite du duel de titans entre Stallone et Schwarzenegger.
Dans cette deuxième partie, on s’attaque à la décennie 1985–1995, une période charnière où nos deux colosses prennent des virages audacieux — parfois payants, parfois déroutants.
Alors que l’Amérique célèbre sa suprématie à la fin de la Guerre froide, Stallone et Schwarzenegger deviennent les visages d’un cinéma survolté, entre patriotisme musclé, dérives caricaturales et tentatives de reconversion.
Rocky devient prophète, Rambo sauve le monde, Terminator revient en héros… mais les cracks commencent à apparaître.
Derrière les explosions, le doute s’installe : le héros est-il toujours invincible ? Le public veut-il encore croire à ces figures surdimensionnées ?
Une décennie où l’action se fait parfois parodique, auto-réflexive, voire crépusculaire.
Deux carrières, deux trajectoires qui s’éloignent et se cherchent, au rythme des transformations de l’Amérique des années 90.
EP 15 / Le Théma : Sly vs Schwarzy, Le Duel de Titans Part.1
Retour sur un duel de titans qui dure depuis bientôt 50 ans, entre les deux plus célèbres gros bras d’Hollywood : Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger.
Dans cette première partie, on revient sur la période 1970–1984, pour voir comment leurs films se sont ancrés dans le contexte politique, social et culturel de l’Amérique de l’époque.
Entre désillusion post-Vietnam, perte de repères identitaires et renouveau hollywoodien, Stallone et Schwarzenegger émergent comme deux figures radicalement différentes, mais complémentaires. L’un écrit ses propres rôles et incarne l’Américain cabossé en quête de rédemption, l’autre devient l’archétype du super-héros invincible, construit pour dominer l’écran. Deux visions du héros, deux symboles d’une Amérique qui cherche à se réinventer.
EP 5 / WTF?! : Le Droit de Tuer
Plongée dans les coulisses du Droit de Tuer (The Exterminator), réalisé par James Glickenhaus et porté par Robert Ginty et Steve James. Sorti en France en 1982, ce film de série B ultra-violent a marqué toute une génération de cinéphiles et est rapidement devenu culte dans les vidéoclubs. Véritable reflet d’une époque marquée par la défiance envers les institutions et la montée de l’insécurité urbaine, Le Droit de Tuer aborde de front le thème explosif de l’auto-justice — un sujet qui, plus de quarante ans après, continue de diviser et d’interroger.
EP 65 / Express : Arizona Junior
Retour sur les coulisses de Arizona Junior, le second long métrage des frères Coen, avec un Nicolas Cage complètement barré et une Holly Hunter inoubliable. Après le succès critique de Blood Simple, les deux réalisateurs s’essaient à un registre radicalement différent, mêlant humour absurde, rythme effréné et une mise en scène inventive devenue emblématique.
EP 64 / Express : Didier
Retour sur les coulisses de Didier, le premier film réalisé par Alain Chabat avec Jean-Pierre Bacri, Isabelle Gelinas et lui-même.
Entre humour absurde et tendresse, le film relève le défi technique de rendre crédible son postulat farfelu. Accueilli chaleureusement, Didier attire plus de deux millions de spectateurs et reçoit le César du meilleur premier film en 1998, consacrant Chabat comme réalisateur incontournable.
EP 63 / Express : Nos Jours Heureux
Retour sur « Nos Jours Heureux », second long métrage de Olivier Nakache et Eric Toledano, le duo de réalisateurs le plus bankable des 20 dernières années.
Inspiré de souvenirs personnels des réalisateurs qui ont tous deux été animateurs, « Nos Jours Heureux » nous plonge dans l’univers des colonies de vacances avec humour et tendresse dans lequel de nombreux spectateurs peuvent encore et toujours se reconnaître.
EP 62 / Express : L’Aile ou la Cuisse
Plongée dans les coulisses de L’Aile ou la Cuisse !
Découvrez l’histoire fascinante d’une comédie aujourd’hui culte, qui marqua, en plein cœur des années 70, la rencontre de deux icônes de la scène comique française : Louis de Funès et Coluche.
Revivez la genèse de ce classique indémodable qui mêle humour, critique sociale et amour de la gastronomie.
EP 4 / WTF?! : The Slumber Party Massacre
Retour sur un slasher oublié des années 80 : The Slumber Party Massacre de Amy Holden Jones. Entre nanar et autocritique du genre, Amy Holden Jones nous propose un slasher efficace à la sauce Roger Corman avec un tueur à la perceuse terrorisant de jeunes demoiselles en détresse.
Dans cet épisode, nous plongerons dans les coulisses de ce film tourné avec un budget ridicule et qui reste pourtant culte pour une poignée de fans d’horreur.
EP 14 / Le Théma : En Mode Vidéoclub Partie 8
Nouveau retour « En Mode Video Club » sur nos années VHS avec la remise en lumière de 3 nouveaux films découverts dans ces cavernes à films où se retrouvaient de véritables passionnés.
EP 61 / Express : Fog
Plongée dans les coulisses de « Fog », le 4eme long métrage de John Carpenter. Un film qui, bien qu’il soit souvent éclipsé par d’autres œuvres majeures de son réalisateur, occupe une place très importante dans sa filmographie.
Alors que le cinéma gore prend une place importante à l’époque de sa sortie, « Fog » marque lui un retour aux récits plus surnaturels, rappelant le cinéma d’horreur gothique des années 50 avec ses fantômes et ses malédictions. 
EP 60 / Express : À la Poursuite d’Octobre Rouge
Comment l’un des romans d’espionnage les plus vendus des années 80 a pris vie devant la caméra du réalisateur de Piège de Cristal, Predator ou Last Action Hero ? C’est le sujet de cet épisode consacré à À la poursuite d’Octobre Rouge de Tom Clancy, adapté pour le grand écran en 1990 par John McTiernan, avec Sean Connery, Alec Baldwin, Sam Neill, Scott Glenn et le regretté James Earl Jones dans les rôles principaux.

 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						 
						