Plongée dans les coulisses d’un phénomène inattendu : La Vérité si je mens !, sorti en 1997.
Avec ses répliques en rafale, son énergie de bande et son décor inédit : le Sentier, quartier emblématique du textile parisien, cette comédie devient bien plus qu’un simple film : un véritable miroir social et un succès populaire colossal.
Comment un projet porté par des comédiens venus de la télévision et une équipe souvent snobée par la profession a-t-il pu s’imposer comme l’un des plus gros cartons du box-office français ?
D’où vient cette idée d’immerger un « goy » dans l’univers des juifs séfarades du Sentier ?
Pourquoi tant d’acteurs célèbres ont-ils décliné avant que le casting définitif ne trouve son équilibre parfait ?
Et comment un rôle secondaire, presque anecdotique sur le papier, est-il devenu l’un des personnages cultes du cinéma français ?
Des premiers doutes à la consécration, des coulisses du tournage à l’explosion médiatique, retour sur l’histoire d’un film qui a marqué durablement l’imaginaire collectif.
Résumé La Vérité si je mens !
Édouard Vuibert, surnommé Eddy (Richard Anconina) est un jeune chômeur arpentant les rues de Paris dans l’espoir de trouver du travail. En tentant d’échapper à deux escrocs après avoir gagné à leur jeu de bonneteau, il tombe sur Victor Benzakhem (Richard Bohringer), patron juif de l’entrepôt de textile American Dream dans le quartier du Sentier. En voyant un collier représentant une étoile de David par terre, Benzakhem embauche le jeune homme en pensant à tort qu’il est de confession juive, alors que le collier appartenait à un des deux escrocs.
D’abord simple manutentionnaire, Eddie devient vendeur et gravit peu à peu les échelons. Il se rapproche de la fille du patron, Sandra (Amira Casar). Se faisant passer pour un Juif auprès de ses amis et de Sandra, le jeune homme finit par monter sa propre entreprise avec l’aide de Dov (Vincent Elbaz) et Yvan (Bruno Solo), ce qui n’est pas du goût de Benzakhem.
Mais quand Eddie apprend que la première fournée de son produit a été volée, il doit trouver une solution qui sera de s’associer avec le millionnaire Patrick Abitbol (Gilbert Melki), cousin du mythomane Serge Benamou (José Garcia). Mais en privé, Dov doit faire face au fait qu’il a mis enceinte Karine (Aure Atika), la fiancée du styliste Rafi (Élie Kakou), et que Eddie devra tôt ou tard avouer à Sandra qu’il n’est pas juif…
Casting
- Richard Anconina : Édouard Vuibert dit « Eddie », chômeur non juif, devient manutentionnaire, vendeur puis patron
- Richard Bohringer : Victor Benzakhem, patron d’entreprise de textile, homme d’affaires de la vieille école
- Amira Casar : Sandra Benzakhem, fille de Victor
- Vincent Elbaz : Dov Mimran, vendeur de Victor, meilleur ami puis associé d’Eddie
- Aure Atika : Karine Benchetrit, maîtresse de Dov
- Élie Kakou : Rafi Stylmod, habilleur de la haute société, compagnon de Karine
- José Garcia : Serge Benamou, homme d’affaires raté puis fêtard
- Bruno Solo : Yvan Touati, ami de Dov puis associé d’Eddie
- Gilbert Melki : Patrick Abitbol, homme d’affaires milliardaire, cousin de Serge
- Anthony Delon : Maurice Aflalo, meilleur vendeur de Victor, petit ami de Sandra
- Sabrina Van Tassel : Muriel, amie de Karine
- Victor Haïm : le rabbin
- Isaac Sharry : Robert, beau-frère de Dov
- Gladys Cohen : la mère de Dov
- Valérie Benguigui : Elie, sœur de Dov et femme de Robert
- Guy Amram : René les yeux bleus, usurier du Sentier
- Christophe Le Masne : M. Vanier, banquier
- Gilbert Lévy : le beau-frère de Victor
- Roméo Sarfati : Benny Dentrit, ami de Serge, restaurateur
- Emma Warg : Effi, fiancée norvégienne de Patrick, puis maîtresse de Serge
- Liliane Cebrian : Madame Benzakhem, mère de Sandra
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