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EP 72 / Express : La Saga du Flic de Beverly Hills

Plongée dans les coulisses d’une saga devenue un monument de la pop culture : Le Flic de Beverly Hills, emmenée par un Eddie Murphy au sommet de son art. Une comédie policière explosive, née dans la douleur, réinventée dans l’urgence, puis ressuscitée après trente ans d’errance créative.
Comment une simple idée de polar sombre a-t-elle muté en un film culte qui a redéfini le buddy-movie et propulsé un jeune comique du Saturday Night Live au rang de superstar mondiale ?
Pourquoi Axel Foley, personnage pensé pour Sylvester Stallone, est-il devenu l’incarnation même de l’insolence, du culot et du charme des années 80 ?
Et comment les suites ont-elles tour à tour amplifié le mythe, bousculé son héritage ou manqué de l’éteindre… avant qu’un quatrième opus inattendu ne relance enfin la machine ?

Entre improvisations de génie, tensions de plateau, réécritures de dernière minute, budgets qui explosent et retours de flamme hollywoodiens, nous revenons sur la fabrication d’une saga aussi chaotique que légendaire.
Un voyage à travers quatre décennies de cinéma, où se croisent néons californiens, blagues mémorables, cascades réelles, producteurs déchaînés et l’un des thèmes musicaux les plus célèbres de l’histoire du 7ᵉ art.

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EP 18 / Le Théma : Spécial Slasher – Part 2 de Scream à Aujourd’hui

Après le coup de couteau de génie de Scream en 1996, le slasher n’est pas mort… il a muté.
Dans cet épisode, on décrypte le slasher post-Scream : son héritage, ses détournements et ses nouvelles formes. Au programme : la saga Scream et son influence durable, les héritiers directs : Souviens-toi l’été dernier, Destination Finale, les parodies du type Scary Movie qui ont retourné le couteau dans la plaie.
Mais aussi les relectures sombres que sont Halloween version Rob Zombie et la trilogie « reboot » de David Gordon Green et enfin le renouveau sanglant avec Fear Street, Terrifier et A Violent Nature.
Deux débats enflammés : la longévité du genre et l’évolution de la Final Girl et pour finir, un top des scènes cultes ainsi qu’un quizz spécial slasher pour les vrais survivants !
Entre nostalgie, analyse et bonne mauvaise foi assumée, ce nouvel épisode tranche dans le vif d’un genre qui refuse de mourir.

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EP 18 / Le Théma : Spécial Slasher – Part 1 L’Age d’Or

Première partie de notre plongée dans le cinéma slasher, ce genre aussi codé qu’ensanglanté, aussi décrié qu’adoré.
Avant les métareflets de Scream, avant que Ghostface ne nous explique les règles du jeu… il y a eu une époque brute. Une ère fondatrice, viscérale, sauvage : l’âge d’or du slasher.
On est à la fin des années 70. Le monde découvre Halloween de John Carpenter, et avec lui, la silhouette blanche et muette de Michael Myers. Un mal sans origine, sans émotion. Le genre trouve sa structure : un tueur, une série de meurtres, une « final girl », un suspense étouffant.
Puis viennent les années 80. Une vague. Non, un raz-de-marée. Vendredi 13, Terreur sur la ligne, The Burning, My Bloody Valentine, Prom Night, Maniac, Sleepaway Camp… Le slasher devient un phénomène culturel. Il se décline, se copie, se parodie sans même s’en rendre compte. Les budgets sont souvent modestes, les idées parfois recyclées, mais la formule marche : du sang, du sexe, et un tueur qu’on attend autant qu’on redoute.
À cette époque, les tueurs sont muets, presque surnaturels, et les victimes souvent jeunes, naïves, coupables de transgression. La punition devient spectacle, le suspense devient une attente du carnage. Et le public en redemande.
Mais rapidement, la répétition s’installe. Les suites s’enchaînent, les meurtres deviennent plus grotesques que glaçants. Le genre s’épuise. La fin des années 80 sonne comme une lente agonie du slasher classique. On a l’impression d’avoir tout vu… ou presque.
Et puis, en 1996, un film va venir enterrer et ressusciter le genre d’un même coup de couteau. Mais ça… ce sera pour la seconde partie.

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EP 71 / Express : Liaison Fatale

Plongée dans les coulisses d’un thriller devenu phénomène de société : Fatal Attraction (Liaison Fatale), réalisé par Adrian Lyne en 1987. Un récit d’infidélité, d’obsession et de vengeance qui a marqué des millions de spectateurs et redéfini l’image de la famille au cinéma des années 80.
Comment une simple idée de court-métrage britannique a-t-elle donné naissance à l’un des plus grands succès de Paramount ? Pourquoi Michael Douglas a-t-il insisté pour porter ce projet alors que des dizaines d’acteurs plus célèbres étaient envisagés ? Et comment Glenn Close, d’abord rejetée, a-t-elle transformé Alex Forrest en figure tragique et terrifiante, aujourd’hui encore emblématique ?
Entre tensions de tournage, choix de casting improbables, effets psychologiques troublants et bataille autour de la fin du film, nous revenons sur la fabrication d’un classique du cinéma américain. Un film à la fois sensuel, glaçant et viscéral… qui a donné au monde une expression entrée dans le langage courant : le fameux “Bunny boiler”.

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EP 70 / Express : La Vérité si je Mens !

Plongée dans les coulisses d’un phénomène inattendu : La Vérité si je mens !, sorti en 1997.
Avec ses répliques en rafale, son énergie de bande et son décor inédit : le Sentier, quartier emblématique du textile parisien, cette comédie devient bien plus qu’un simple film : un véritable miroir social et un succès populaire colossal.
Comment un projet porté par des comédiens venus de la télévision et une équipe souvent snobée par la profession a-t-il pu s’imposer comme l’un des plus gros cartons du box-office français ?
D’où vient cette idée d’immerger un « goy » dans l’univers des juifs séfarades du Sentier ?
Pourquoi tant d’acteurs célèbres ont-ils décliné avant que le casting définitif ne trouve son équilibre parfait ?
Et comment un rôle secondaire, presque anecdotique sur le papier, est-il devenu l’un des personnages cultes du cinéma français ?
Des premiers doutes à la consécration, des coulisses du tournage à l’explosion médiatique, retour sur l’histoire d’un film qui a marqué durablement l’imaginaire collectif.

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EP 69 / Express : Duel

Avant de devenir le maître d’Hollywood, Steven Spielberg a signé Duel en 1971.
Un téléfilm haletant où un simple automobiliste affronte un camion lancé à ses trousses.
Inspiré d’une nouvelle de Richard Matheson, ce choc de mise en scène révèle déjà toute la maitrise du jeune réalisateur.
Nous retraçons l’aventure de ce huis clos sur l’asphalte, tendu comme un arc : depuis l’idée originale au tournage millimétré, de la diffusion télé à la version cinéma.

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EP 68 / Express : Mesrine

Plongée dans l’un des projets les plus ambitieux du cinéma français des années 2000 : le diptyque Mesrine, réalisé par Jean-François Richet avec un Vincent Cassel totalement habité dans le rôle-titre.

Sortis respectivement en 2008, L’Instinct de mort et L’Ennemi public n°1 retracent la trajectoire explosive de Jacques Mesrine, ennemi public numéro un dans les années 70, braqueur, fugitif, provocateur… et figure controversée du grand banditisme français.

Mais au-delà du film de gangster, que racontent vraiment ces deux volets ?
Comment ces œuvres capturent-elles une époque tendue, violente, médiatisée à outrance ?
Pourquoi ont-elles suscité autant de débats, entre fascination et malaise ?
Et comment ce projet hors-norme a-t-il vu le jour, avec ses 33 semaines de tournage, son budget colossal de 45 millions d’euros et un casting XXL ?

Entre extraits des films, interviews du réalisateur et des acteurs, making-of, archives télévisées et analyses, cet épisode revient chronologiquement sur la genèse, la fabrication et la réception critique de ce diptyque coup de poing.

Un podcast-documentaire de 27 minutes pour comprendre comment le cinéma français a redonné vie à l’un de ses personnages les plus sulfureux, sans jamais chercher à l’absoudre.