Retour sur « Un Fauteuil pour 2 », l’un des cartons de l’année 1983 qui se classa 4ème au box office US de cette année-là.
Plus qu’une simple et banale comédie à gags, le film de John Landis est une brillante comédie sociale, toujours terriblement d’actualité dans laquelle s’opposent les 2 Amériques. Celles des pauvres et celles des nantis. Un film qui fustige cette Amérique puritaine, au capitalisme décomplexé de l’ère Reagan. C’est également le film qui confirma la naissance d’une nouvelle star du grand écran. Après le succès de « 48 heures », celui d’« Un Fauteuil pour 2 » assoie déjà Eddie Murphy dans le fauteuil des acteurs les plus banckables des années 80.
Résumé
Louis Winthorpe III est le directeur général de Duke & Duke Commodity Brokers, une florissante société de courtage en matières premières agricoles basée à Philadelphie. Billy Ray Valentine est un roublard, astucieux mais fauché. À leur insu, tous deux vont faire l’objet d’un pari insensé de la part des patrons de Louis, les frères Mortimer et Randolph Duke, deux personnages arrogants.
Ces derniers ont en effet des vues divergentes sur le rôle de l’acquis et de l’inné : Mortimer affirme que certaines personnes sont capables de réussir dans toutes les situations qui s’offrent à eux tandis que d’autres échoueront systématiquement ; Randolph croit pour sa part qu’un gagnant peut déchoir si son environnement ne lui est plus favorable et que celui qui a échoué pourrait réussir dans d’autres conditions. Pour se mettre d’accord, ils conviennent de réaliser une expérience grandeur nature, le vainqueur remportant leur « montant habituel ».
Ils s’arrangent pour discréditer Louis lors d’une réunion en le faisant passer publiquement pour un voleur, ce qui conduit à son arrestation, son licenciement et au gel de son compte en banque. Ils envoient également leur employé Beeks payer Ophélie pour qu’elle embrasse Louis en public lorsque Pénélope Witherspoon, la fiancée de Louis, vient le trouver au commissariat. Dans le même temps, ils embauchent Billy Ray Valentine et lui offrent la place de Louis ainsi que l’appartement, propriété des Duke, qu’il occupait.
Casting
- Dan Aykroyd (VF : Claude Rollet) : Louis Winthorpe III
- Eddie Murphy (VF : Med Hondo) : Billy Ray Valentine
- Jamie Lee Curtis (VF : Annie Balestra) : Ophélie (Ophelia en VO)
- Ralph Bellamy (VF : Louis Arbessier) : Randolph Duke
- Don Ameche (VF : Henri Labussière) : Mortimer Duke
- Denholm Elliott (VF : Gabriel Cattand) : Coleman le maître d’hôtel
- Kristin Holby (VF : Françoise Dorner) : Pénélope Witherspoon
- Paul Gleason (VF : Jean-Claude Balard) : Clarence Beeks
- Ron Taylor (VF : Jean Michaud) : le gros bras no 1 en cellule
- James D. Turner (VF : Alain Dorval3) : le gros bras no 2 en cellule (qui dit « Ouais ! »)
- Kelly Curtis : Muffy
- Alfred Drake (VF : Roger Lumont) : le président de la bourse
- Bo Diddley (VF : Michel Beaune) : le préteur sur gages
- Bill Cobbs (VF : Alain Dorval3) : Terry, le barman
- Frank Oz (VF : Michel Prud’homme) : le policier à l’interrogatoire
- James Eckhouse : un gardien de prison
- Giancarlo Esposito : un détenu
- Richard Hunt : Wilson
- James Belushi (VF : Vincent Violette) : Harvey
- Al Franken (VF : Roger Lumont) : le premier bagagiste
- Tom Davis (VF : Jean-Pierre Leroux) : le second bagagiste
- Robert Earl Jones : un domestique
- John Bedford Lloyd : Andrew
- Avon Long : Ezra
- Arleen Sorkin : une femme à la fête
- John Landis : l’homme à la mallette (caméo)
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